Gestion durable de la forêt. Sensibilisation. Observation.
Acquisition de parcelles forestières en Haute-Savoie

Forêt Vivante est un projet né fin 2019. Nous nous étions aperçus que beaucoup de monde souhaitait s'investir davantage, directement et effectivement, dans la protection de l'environnement, sans trop savoir comment s'y prendre. Nous avons choisi comme levier les actions en matière de bois et forêts, à la fois symboles d'une nature riche mais menacée et dépositaires de fonctions écologiques, sociales et économiques variées. Nous considérons que la forêt est un « bien commun » essentiel et qu'à ce titre, elle doit être aussi gérée par des citoyen-nes engagé.es et porteurs d'une vision pour garantir la durabilité de la gestion forestière.

Notre projet n'a de visée ni spéculative, ni lucrative alors que la tendance actuelle est à l'industrialisation croissante de l'exploitation des forêts. Nous souhaitons pratiquer un véritable discernement dans l'activité forestière. Là où l'exploitation se justifierait, nous prônons une sylviculture douce en lien avec les acteurs de la filière bois locale, respectueuse du vivant. D'autres espaces sont laissés en libre évolution, certains sont utiles à la prévention des risques naturels. Enfin, des sous-bois sont des lieux de passage des randonneurs et touristes jusqu'à un bel alpage. Une attention particulière est portée au maintien de la biodiversité forestière, confrontée notamment au réchauffement climatique. Nous contribuons également aux réflexions sur l'accès du public aux lieux afin de trouver un équilibre entre fréquentation bienfaisante de la forêt et respect de la tranquillité de la faune et de la flore ou encore des pratiques pastorales. Nous promouvons enfin la mise en œuvre d'activités pédagogiques (écoles, éco-musée). Il s'agit ainsi avec éthique de prendre résolument soin du territoire avec l'ensemble des acteurs locaux, qu'il s'agisse des habitants ou des collectivités et organismes publics ou privés.

Nous dénonçons les problèmes de sécurité vis-à-vis des promeneurs, la chasse d'espèces protégées, les pratiques barbares (vénerie sous terre). Afin d'éviter ces abus, nous souhaiterions limiter au maximum les activités de chasse sur nos parcelles voire réfléchir à placer en réserve de chasse et de faune sauvage certaines parties de la forêt dans le cadre d'un dialogue avec les autorités cynégétiques.

Pour mettre en œuvre nos actions nous collaborons avec des spécialistes pluridisciplinaires, juristes, naturalistes et forestiers, etc., qu'ils relèvent des milieux académiques ou d'instances associatives.